Source : Le Monde - 2 décembre 2013
Une donnée que la Cour précise bien comme étant conjoncturelle au contexte de crise, ce qui ne change pas, structurellement, le besoin de financement toujours plus important des intermittents du spectacle par rapport aux autres emplois indemnisés.
Pour Mathieu Grégoire, maître de conférence en sociologie, spécialiste de l'emploi dans les milieux artistiques, la Cour revient enfin à la raison, dans la conjoncture actuelle, il est évident que la dégradation des comptes est liée à l'augmentation générale du chômage et au refus patronal d'envisager toute hausse des cotisations.
La Cour des comptes vise plus particulièrement les "permittents" dont le travail est quasi permanent chez le même employeur – et pour certains d'entre eux correctement rémunéré – et qui utilisent ainsi les allocations comme un complément de rémunération. Ils seraient 4 % selon l'Unedic, 15 % selon la Cour des comptes.